Les médicaments contrefaits et de qualité inférieure constituent un risque pour la santé publique. Leur impact négatif sur la santé contribue de manière significative à la morbidité et à la mortalité.
En vue d’améliorer la réglementation des médicaments, des produits médicaux et des technologies, l’Agence Africaine du Médicament a été créée. L’Agence Africaine du Médicament ( AMA) vise à garantir un accès équitable aux médicaments de qualité pour l’ensemble de la population africaine. En coordonnant les réglementations, les inspections et les procédures d’enregistrement des médicaments, l’agence facilitera la disponibilité des médicaments essentiels dans tous les pays membres, contribuant ainsi à réduire les inégalités en matière de santé. Les enjeux et les missions de l’Agence Africaine du Médicament revêtent une importance capitale pour la santé publique en Afrique et pour le développement du secteur pharmaceutique sur le continent. Malheureusement ce traité n’a pas encore été ratifié par la Côte d’Ivoire.
Au regard de l’importance de ce traité, l’ONG CONSCIENCE et VIE ( ONG COVIE) lance un plaidoyer pour la ratification du traité AMA en Côte d’Ivoire. Le vendredi 15 Décembre dernier, l’ONG COVIE a organisé une conférence de presse. La conférence de presse a été animée par Mme Pelagie Kouamé, Directrice Executive de l’ONG COVIE et Mme Charlène Kouadio, chargée du Plaidoyer de l’organisation.
Mme Charlène Kouadio, chargée de plaidoyer de l’ONG COVIE.
Mme Charlène Kouadio a relevé l’urgence de la ratification du traité AMA. Car la question de la santé est un pilier fondamentale pour développement économique et sociale d’un pays.
Quant à la Présidente de l’organisation, elle est revenue sur les actions de l’ONG COVIE en faveur de l’accès des soins des couches vulnérables, notamment les travailleuses du sexe.
Pour information, L’ONG Conscience et Vie (COVIE) a été créée le 30 Mars 2014 par des Travailleuses du Sexe, et des sympathisants de la lutte contre les IST/VIH/Sida, les maladies opportunistes et pour la promotion du respect des Droits Humains des Travailleuses du Sexe en Côte d’Ivoire. Basée à Yopougon, cité verte, son champ d’action s’étend à toute la Côte d’Ivoire et elle mène principalement ses activités dans la région des grands ponts. Ses zones d’interventions sont Dabou, Jacqueville, Grand-Lahou, Sikensi, Songon et Zoukougbeu. Elle intervient également en faveur des Droits Humains, notamment vis-à-vis des Violences Basées sur le Genre, et en faveur de la Prévention (conseil, dépistage, communication pour favoriser le changement des comportements). Elle propose aussi un Accès au Soin et un soutien psychosociale (prise en charge des IST, soins et soutien des PVVIH) et également un accompagnement juridique (écoute juridique et cercle anti-violence).
Par Rita Pascale Kwaminan