Chaque 6 Février, les voix s’élèvent à travers le monde pour dénoncer la pratique des Mutilations Génitales Féminines (MGF). Les MGF constituent un véritable problème de société.
L’excision a de graves conséquences sur le bien-être des filles et des femmes.
Selon l’organisation les Orchidées rouges, en Côte d’Ivoire, près de 80% des cas d’excision sont issus du Nord, de Ouest, du Centre et du Sud. Et la ville d’Abidjan enregistre 14% des cas de mutilations génitales féminines.
En Côte d’Ivoire, l’excision est punie par la loi. Malheureusement, elle continue d’être pratiquée.
Bien que ce soit une pratique culturelle, l’excision est un véritable danger pour les filles et les femmes.
- Saignement jusqu’à la mort.
- Complication pendant l’accouchement
- Difficultés à avoir des rapports sexuels…
Voici en autres les conséquences auxquelles sont exposés les victimes des MGF.
C’est pourquoi, nous devons dénoncer et militer pour l’élimination des MGF a souligné Mme Seuhamin GLI Anna, chargée de projet à l’ONG les Orchidées Rouges Côte d’Ivoire.
Pour marquer la semaine Semaine d’activisme de la tolérance zéro à l’égard des Mutilations Génitales Féminines (MGF) en Côte d’Ivoire, l’ONG les Orchidées Rouges organise les activités suivantes:
- Le lundi 05 Février 2024: Une conférence de presse
- Le mardi 06 Février 2024: Une sensibilisation de masse à Yopougon dans un village CAN.
- Le mercredi 07 Février 2024: Un Atelier de Sensibilisation à L’INFS avec les Associations des jeunes avec pour thème « AGIR ENSEMBLE AVEC LES SURVIVANTES, LES FEMMES ET LES HOMMES ».
- Le jeudi 08 Février 2024: Une sensibilisation de masse à Abobo
Pour rappel, Les Orchidées Rouges est une structure reconnue d’intérêt général bénéficiant du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social de l’ONU. L’organisation est basée en France et en Côte d’Ivoire. L’ONG les Orchidées Rouges œuvre pour l’éradication des mutilations sexuelles féminines, du mariage forcé, et de toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles dès leur très jeune âge.
Par Rita Pascale Kwaminan
Contribution artistique à votre article : plasticienne engagée, j’ai réalisé des oeuvres sur le sujet des femmes et des violences. Notamment une série intitulée « Infibulation », que j’ai pu présenter à 400 lycéens français pour la Journée des Femmes. Le dialogue fut incroyable avec des élèves qui découvraient cette pratique barbare.
A découvrir : https://1011-art.blogspot.fr/p/blog-page.html
Mais aussi une oeuvre plus pudique intitulée « Noli me tangere » sur l’inviolabilité du corps de la femme : https://1011-art.blogspot.fr/p/noli-me-tangere.html
Quand l’art permet de parler directement des violences et d’ouvrir le débat.