16 jours d’activisme contre les VBG, l’ONG ENGENDER HEALTH tire la sonnette d’alarme.

16 jours d’activisme contre les VBG, l’ONG ENGENDER HEALTH tire la sonnette d’alarme.

Chaque année, les voix des organisations, des activistes s’élèvent du 25 Novembre au 10 Décembre à travers le monde pour dire ” STOP AUX VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE”. Pour cette année, le thème retenu par l’ONU FEMMES était:« TOUS UNIS ! Investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ». 

A l’instar des organisation de défense des droits de la femme, L’ONG ENGENDERHEALTH a lancé une campagne digitale. Cette campagne menée avec des activistes sur le web ivoirien visait un double objectif:

  1. Sensibiliser la population face aux conséquences néfastes des VBG.
  2. La nécessité d’un accompagnement plus accrue des OSC de défense des droits des femme afin de faciliter la prise en charge holistique des survivantes.

En effet selon ONU FEMMES:

  • Dans le monde, on estime que 736 millions de femmes – soit près d’une sur trois – ont subi au moins une fois des violences sexuelles et/ou physiques de la part d’un partenaire intime, des violences sexuelles en dehors du couple, ou les deux (30 pour cent des femmes âgées de 15 ans et plus). Ce chiffre ne tient pas compte du harcèlement sexuel. Les taux de dépression, de troubles anxieux, de grossesses non planifiées, d’infections sexuellement transmissibles et de VIH sont plus élevés chez les femmes qui ont subi des violences que chez celles qui n’en ont pas subi, de même que de nombreux autres problèmes de santé qui peuvent perdurer après la fin des violences.
  • La plupart des violences contre les femmes sont perpétrées par le mari ou le partenaire intime actuel ou passé. Plus de 640 millions de femmes âgées de 15 ans et plus ont subi des violences de la part d’un partenaire intime (26 pour cent de cette tranche de population).
  • Près d’une adolescente sur quatre âgée de 15 à 19 ans ayant eu une relation de couple (24 pour cent) a subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime ou d’un mari. 16 pour cent des jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont subi cette forme de violence au cours des 12 derniers mois.

Ces chiffres démontrent la nécessité de mettre en place des mesures idoines pour éliminer les VBG. Au-delà des actions de sensibilisation, les Etats doivent assurer un accompagnement aux organisations de défense des droits des femmes dans la mise en œuvre de leurs missions.

Pour information, EngenderHealth est une organisation internationale engagée dans la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs et de l’égalité des sexes. Elle a pour mission d’aider les individus à prendre des décisions libres et éclairées sur la sexualité et la procréation afin qu’ils puissent vivre la vie qu’ils souhaitent. Pour l’atteinte de ses objectifs, EngenderHealth collabore avec les communautés locales et les organisations de la société civile pour donner la priorité à la santé et aux droits. L’organisation travaille également en partenariat avec les systèmes de santé et les gouvernements pour fournir des services durables et de haute qualité et un environnement politique qui soutient l’accès aux soins.

Par Rita Pascale Kwaminan Asman

Droit de femme Femme et politique Les chroniques de Rita Pascale Kwaminan