Dans les stands des différents marchés , un artifice de beauté est assez convoité des femmes : il s’agit des perles de reins. Depuis quelques années , Berthé Korotoum le commercialise à des femmes de diverses origines : françaises, africaines, maghrébines s’arrachent ces objets de séduction qui dit on a le pouvoir de charmer les hommes. En Afrique de l’Ouest, le baya est l’ami intime des femmes.
Transmission de la mère à la fille
À l’origine, le Baya est un ornement ancré dans la culture africaine. Le jour du mariage, la mère et les tantes offrent ces bijoux à la jeune mariée. Il symbolise la féminité, la fertilité et la séduction. Ce bijou est un héritage qui se transmet de mère en fille.
Véritable outil de séduction dans la chambre, le Baya est perçu comme un appas par le son des perles et la lumière qui se reflète dans la pénombre. Chez Korotoum qui a effectué le déplacement depuis le mali pour participer à ce festival culturel, il en y’a de toutes les couleurs et de tous les designs. Qu’il soit en ivoire, en or, en diamant, en argent, en perles ou en verre, le Baya attire l’attention et l’éveil des sens du partenaire.
Le baya est principalement fabriqué Au Mali et au Sénégal avant d’être distribué dans les pays qui le consomment comme la Côte d’Ivoire.
Seule la personne qui partage l’intimité de la femme est autorisée à le voir. D’un point de vue culturel, le but du Baya est de stimuler le plaisir de l’autre.
Le Baya célèbre toutes les morphologies : que l’on soit ronde, svelte ou musclée, l’accessoire sublime les silhouettes des femmes. Il aide la femme à s’accepter telle qu’elle est et à se trouver radieuse.
Il éloignerait les esprits maléfiques, les mauvaises langues et les jalousies.